Gábor Kecskeméti
« DOMINI SUMUS » (ENSEIGNEMENT RELIGIEUX ET REPRESENTATION DE
NOBLESSE DANS LES INVENTIONS DES SERMONS FUNEBRES DU 17e SIECLE)
Par l’examen des écrits rhétorique et homilétique, compilés par des auteurs hongrois, ou parus en Hongrie au 17e siècle, l’étude présente prouve le fait que le genus didascalicum de la rhétorique laïque est déterminé par le sujet de la vérité acceptable, appartenant au thesis, à la persuasion de laquelle, se basant sur les vues courantes, elle travaille indépendamment ou assistant d’autres genres de discours.
Par contre, l’essentiel des exigences résumées dans l’homilétique sous la nation de docere, c’est la méthode qui explique la vérité absolue par des arguments de validité scientifique qui peut être réalisée dans les différentes parties du sermon dans tous les quatre genres.
Donc la frontière entre la situation communicative du sermon et du discours profane ne se trouve pas entre le genus didascalicum et les trois autres genres, mais entre les différents niveaux des vérités communiquées.
Toutefois la représentation familiale ou politique exigent souvent la contamination des règles d’invention des deux genres, vu la situation rhétorique bien délimitée du sermon funèbre. De nombreux exemples prouvent combien l’interaction des deux genres différents peut devenir la source de difficultés communicatives ou encore de situations rhétoriques douteuses, au 17e siècle.
Le prédicateur possède de différents moyens pour se dégager de la récitation du controverse de la vérité éternelle théologique (Domini sumus in genitivo) et la vérité relative exigée par la situation actuelle (Domini sumus in nominativo). L’étude en présente cinq possibilités.
Au cours de la description de l’histoire de critique littéraire hongroise de l’époque baroque il faut se rendre compte des catégories contemporaines de la historia, fabula, veritas et fictio, d’autre part de l’hypothèse d’une tradition littéraire intérieure et continuelle de Hongrie, qui puisse s’imposer comme normative dans la pratique de l’examen efficace des phénomènes rhétoriques, dont une description théorique n’a jamais existé.